Quelle méthode pour trouver le nom de votre future entreprise ?
Pour vous lancer, voici quelques grands types d’approches pour réfléchir à votre nom.
Les acronymes
Un jour, en regardant notre travail pour BST, un client nous a dit : « Tiens, bel ATL ! » On ne savait pas encore qu’on allait en rire pendant longtemps. « C’est quoi un ATL? » Et lui de répondre : « Un acronyme à trois lettres ». ^^
Les acronymes sont régulièrement plébiscités car ils cumulent plusieurs attributs avantageux :
- Ils sont souvent faciles à retenir, si tant est qu’on arrive à remettre les lettres dans l’ordre.
- Ils permettent de miser sur un nom de domaine très court (le plus court possible en réalité) et donc des adresses mails plus simples, des QR codes moins complexes, etc.
- Ils concentrent de la manière la plus compacte des valeurs ou des infos essentielles qui construisent l’image de la marque.
> SDE35 par exemple, pour qui nous travaillons, signifie : Syndicat Des Energies Ille et Vilaine.
> BST veut dire : Bâtiment Sanitaire Tertiaire
> MaPui : Ma Pharmacie à Usage Intérieur
Portfolio
Les faits
Pas si classique que ça ! L’entrepreneur ne veut pas laisser de place au doute. Il veut que le client voit tout de suite de quoi on lui parle. Si cela peut paraitre évident, cette construction n’est finalement pas majoritaire dans le monde de l’entreprise.
Paul Rand disait : « Un logo n’a pas besoin de montrer ce qu’on vend. Sinon Bacardi vendrait des chauve-souris ».
Néanmoins, cette construction est rassurante, sécurisante. C’est le constat qu’ont dû faire Les Volailles Renaults, Poêles et Cie, Bernard Motoculture ou PoutineBros. C’est limpide.
Les noms propres
LeDuff, Henaff, Guy Cotten, les bretons ne sont pas en reste quand il s’agit de pousser un patronyme. Fierté culturelle ? Certainement un peu.
Le nom propre à cela d’intéressant qu’il peut en effet territorialiser un concept. De par sa consonance, il est vite relié à une origine, une provenance, une culture. Mais on accepte aussi que Robin Welshinger soit breton, même s’il sonne comme un Alsacien expatrié. Comme une signature, il engage, il positionne. Quand un dirigeant utilise son nom comme enseigne, c’est que ce nom porte des valeurs, une réputation ou une histoire. C’est donc aussi une pratique à double tranchant. Si le nom est entaché, il est difficile de faire quelque chose pour sauver sa réputation.
On trouve aussi dans cette catégorie les Noms propres empruntés : Anne & Henri, Saint James…
Les mots inventés
Si le puit sans fond du vocabulaire français permet encore aujourd’hui de trouver un nom qu’on peut utiliser de façon commerciale, la liste s’étiole comme peau de chagrin. La grande majorité des noms sont donc par conséquence des mots imaginés, inventés. Dans cette grande famille, on trouve plusieurs arcs structurels :
- Les vrais mots légèrement modifiés : TACOZH, KAMPUS137
- Les constructions sémantiques, souvent composées d’une base et d’un préfixe, ou d’un suffixe, voire de deux bases conjuguées : Roadside (ROAD + SIDE), PoutineBros (POUTINE + BROTHERS), Chronopropre, HelloWork, etc. Et parmi celles-ci on trouve des constructions qui composent une nouvelle entité, comme pour Breizhtorm (BREIZH + STORM = Brainstorm)
- L’évocation : on classe dans ceux-là tous les noms qui sont des inventions et qui ne signifient rien mais dont la consonance ou la ressemblance avec d’autres peuvent suggérer un univers : NEMEUS, ASKORIA, …
L’appropriation
Un des modes de construction de nom les plus osés mais souvent aussi un des plus rentables est l’appropriation. Le nom ne raconte pas ce qu’on fait, ce qu’on vend, mais sa simplicité en fait un mot tellement populaire que la marque se retrouve régulièrement citée dans des contextes complètement hors propos, alors qu’on ne parle en fait pas d’elle. On peut tout phagocyter :
- Une couleur : Orange
- Un Dieu : Hermès
- Un mot courant : Carrefour
Les expressions
Et oui, une expression peut devenir une enseigne ! Elles sont engageante, elles sollicitent immédiatement l’instinct, l’action. Elles positionnent l’entreprise ou la marque comme pro-active et dynamique. Le principe de l’expression, est aussi d’être populaire. En s’emparant d’une expression, on s’associe aussi directement à une tribu, un style. On retrouve aussi dans cette catégorie les onomatopées qui peuvent être très bien utilisées.
Une difficulté cependant à prendre encore compte ; une expression impose parfois un signe de ponctuation pour être complètement comprise. Or, dans le domaine du SEO, ces signes peuvent être contre productif tant qu’ils ne sont pas pris en compte par les moteurs de recherche.
Les langues oubliées
C’est un réflexe quasi instantané que d’aller piocher dans les vieux dictionnaires de Latin, de Grec ou de langues régionales pour l’inspiration.
L’idée est séduisante mais puisqu’on n’est pas les seuls à l’avoir, on tombe vite sur des concepts déjà exploités. Mais certains tirent bien leur épingle du jeu.
- STRAED : Ca veut dire « La Rue » en breton. Quoi de mieux pour ce prestataire avec qui nous collaborons avec plaisir dès qu’il faut se montrer dans les rues de Bretagne.
- YAO
La Géolocalisation
Marketing territorial, entreprises de service, spécialistes de certains réseaux, on a parfois besoin d’identifier une localité au sein même de son nom. D’abord parce que cela concoure à vous positionner sur le territoire et donc déjà à faire un certain tri dans vos prospects (quand on a une fuite à Rennes, on n’appelle pas un plombier de Paris). Ensuite, la démarche a un impact direct (même s’il est modéré) sur votre référencement dans les moteurs de recherche. Sur Google par exemple, le simple fait d’ajouter une ville dans votre recherche fait d’emblée ressortir une entreprise avec une fiche google.
Les Univers, la poésie
C’est peut-être une des mécaniques les plus constructives de toutes. Pourquoi ? Car elle participe au STORYTELLING de votre entreprise. Elle plonge directement le client non pas dans une réalité objective mais dans une projection imaginaire. Elle active beaucoup plus les fonctions émotionnelles du lecteur et, par voie de conséquence, son potentiel de mémorisation.
La mascotte
Directement lié à la conception de son logo, certaines entreprises font le choix de personnifier leur image. C’est une orientation qui peut simplifier grandement les options de communication et certains domaines d’activité sont clairement plus sensible à cela que d’autres. Notamment les entreprises de services et de loisirs qui ont parfois besoin de faire vivre toutes les facettes de leur activités en la déclinant.
Maintenant c’est à vous ! Mais si vous avez besoin de notre aide, comptez sur nous pour vous accompagner dans cette démarche.
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