Anne de Bretagne rejoint la team Breizhtorm !

Publié le : 19 février 2014

Pour fêter les 500 ans de sa mort, la Boiteuse Anne de Bretagne nous a envoyé sa candidature spontanée. Un peu surpris, nous avons décidé d’y jeter un œil attentif même si nous ne sommes pas habitués à des CV si atypiques…

Bien que de nombreux éléments de sa biographie soient sujets à discorde, sa personnalité et son vécu ne laissent pas de marbre : ils nous ont donné envie de lui accorder une chance et un entretien.

 

 

Sur le haut de la pile !

D’un point de vue « story-telling », embaucher une meuf qui a juré à son père mourant que la Bretagne ne serait jamais assujettie au Roi de France, ça claque quand même drôlement. Nous avons cherché de la concurrence dans les biographies des autres membres de la team mais malgré quelques épisodes notables et pas forcément glorieux, aucune mention de château à défendre ou de territoire à conquérir.

Anne de Bretagne, c’est la nana qui sait où elle va : mieux qu’un CV, elle débarque avec ses propres devises !

  • « Non mudera » pour « Je ne changerai pas », en sa qualité de Reine de France
  • « Plutôt la mort que la souillure », la devise de la Bretagne
  • et comme si ça ne suffisait pas : quatre vertus qu’elle se targue de défendre, « Prudence, force, tempérance, justice ».

 

Ça fait un peu peur mais ça inspire le respect.

Mais Anne de Bretagne, c’est aussi notre girl-next-door, née à Nantes, fiancée à Rennes. Le breton n’étant pas dans les compétences requises par notre agence, on ne lui a pas fait passer de test : on laisse les historiens se chicaner sur le sujet. Après tout Breizhtorm est implanté en pays Gallo, alors bon… Quand The Dutchess (son surnom au poker) nous a annoncé qu’elle avait fait le Tro Breizh en 1505, on a d’abord pensé que c’était une randonneuse convaincue. Mais il s’agissait en fait d’un Tro Breizh façon moyen-âge et pas version années 90.

Son objectif ? Rencontrer ses vassaux et découvrir une Bretagne qu’elle ne connaissait pas. La Duchesse Anne a profité du voyage pour voir si tout se passait bien du côté de Brest, où elle faisait construire un navire. Il pleuvait ce jour-là sur la ville et Anne avait twitté « Ça commence à me gonfler, mes sabots sont dégueulasses ».

 

 

Anne de Bretagne, la tournée 2014

Malheureusement, malgré une rencontre vraiment réussie, Anne de B. (maintenant qu’on se connaît) a finalement décliné notre offre (pourtant super valable : un stage de 32 mois non rémunéré avec possibilité d’amener son propre PC pour travailler au bureau).

Il faut dire que son programme 2014 est ultra chargé et qu’on ne fête pas les 500 ans de sa propre mort tous les quatre matins…

La boiteuse Duchesse de Bretagne a commencé par superviser la sortie d’un timbre à son effigie. Lors de la mise en vente en janvier, 33 000 exemplaires se sont écoulés en quelques heures dans la Bretagne historique. Elle twittait à la fin de cette journée: « ils m’ont crevée, je vais prendre l’apéro au Lieu Unique ». Pour les 500 ans de sa mort, un projet de fresque monumentale a aussi été imaginé dans une chapelle pour juillet 2014. Pour réaliser la fresque, le choix des artistes s’est porté sur la peinture a fresco, une technique avec laquelle l’œuvre est réalisée sur un mortier de chaux encore humide.

Anne de Bretagne, si elle admet un goût certain pour les arts italiens, n’a pas voulu se prononcer sur la pertinence de ce choix. Elle a tout juste admis du bout des lèvres avoir un doute sur le fait que le procédé choisi touche le grand public.(Si la carbonatation vous rend tout chose, voici une description plus précise de la technique du Buon Fresco). Après le timbre et la fresque, Anne de Bretagne est aussi l’heureuse inspiratrice d’une nouvelle bannière (vendue sur le site du Comité Anne de Bretagne ). Inspirée par celle des souverains, cette bannière représente un portrait stylisé d’Anne de Bretagne réalisé par Mikael Bodlore Penlaez, de l’association de vexillologie Bannieloù Breizh (la vexillologie, c’est l’étude des pavillons et des étendards).

À Breizhtorm, on se dit qu’on pourrait remettre au goût du jour les étendards et les armureries et intégrer une ligne vexillologique à nos futurs devis. On proposerait à nos clients de créer pour eux une image codée qui représenterait leur métier et leur identité et qu’ils pourraient décliner sur différents supports…

Oh wait !

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