Breizhtorm a lu : « La saga des marques bretonnes »

Publié le : 26 mars 2014

Sur son temps libre quotidien (entre 12h30 et 12h31), l’équipe de Breizhtorm aime se prélasser sur le nouveau vieux canapé Keith Haring de l’entrée de l’agence. La semaine dernière, la team a ainsi révisé la « Saga des Marques bretonnes » un hors-série d’un petit quotidien du coin, Ouest-France.

On y apprend entre autres que le Breizh Cola aurait un goût de caramel au beurre salé et que Le Petit Beurre compte 52 dents. On y découvre aussi le parcours de Jean Donnay, qui a quitté la publicité pour devenir distillateur de whisky breton. Preuve s’il en est que les métiers de la publicité, de la communication et du graphisme mènent à tout !

 

 

Du neuf avec du vieux

Comme Cacolac, dont on nous annonce qu’il va reconquérir le monde, certaines marques ont su revenir sur le devant de la scène alors qu’on n’y croyait plus. C’est ainsi qu’un artisan droguiste des Côtes d’Armor, Le Briochin, a relancé le savon noir qui avait fait son succès 90 ans plus tôt. Un retour en fanfare dans un packaging rétro orné d’une ménagère qui récure sa cuisine en chemise. Pour le coup, la marque a gagné un prénom et le savon noir s’appelle désormais Jacques Briochin.

Promis, dans 90 ans, on fait pareil et Breizhtorm revient avec un prénom. Sans doute Jean-Erwan, pour la touche intello.

Saviez-vous que les chaussures Noël ont été les premières chaussures de sport dont on a fait la publicité à la télé ? « Méfiez-vous d’un adversaire en Noël », qu’ils disaient. Pas si étonnant finalement que la marque se soit offert la vitrine de Colette l’an passé, soutenue par Shoes-up. On remballe les Stan et les Jordan et on sort les « Pemdez » et les « Hengoun » !

Dans la série « la mode bretonne, c’est pas que pour les mouettes », 727 Sailbags a ouvert en octobre dernier une boutique parisienne pour proposer ses sacs fabriqués à partir de voile. En 2012, lacollection Tabarly avait ainsi été conçue à partir de voiles des Pen-Duick confiées par la famille du marin. Du neuf avec du vieux.

 

 

Le bon sens breton, cette richesse inestimable

© Béatrice Le Grand

 

« Un faisou vaut mieux que dix disous » : c’est grâce à ce leitmotiv du pays gallo qu’Yves Rocher a construit son empire et embaumé le monde de son parfum de chèvrefeuille.

André Citroën a quant à lui fondé la fameuse marque de voitures avec en tête ce credo : « Les premiers mots d’un enfants devront être Papa, Maman et Citroën ». Pour bien faire, il faut imaginer la scène en noir et blanc avec la voix des réclames d’antan. (Ouest-France, la prochaine fois on pense « contenu transmedia », ok ?)

Après que l’entreprise ait fait le choix de s’implanter à Rennes, la direction donnait aussi son avis sur les qualités de l’ouvrier breton (rayer les mentions inutiles) : bonne dentition, « assidu, discipliné au travail (…), résistant et courageux », don pour la musique, hanche défaillante…

Pour terminer, une astuce marketing vous est généreusement offerte par Guy Cotten : pour vendre des maillots isolants, mettez des Bretons à l’eau, de préférence en hiver.

C’est en effet le monsieur du ciré jaune qui a créé la baignade des otaries, une trempette hivernale qui contribue à faire passer au reste du monde le message de Bretons capables de se baigner par tous les temps.

Légende urbaine ou vraie marque de reconnaissance ? Malheureusement, vous devrez mener l’enquête par vous-même pour en savoir plus. Au moment de créer Breizhtorm, un druide nous a fait signer un pacte de confidentialité au coeur de la forêt de Brocéliande…

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